Nombreux sont les troubles de la vue chez l’humain. Myopie, presbytie, hypermétropie et astigmatisme sont les plus connus. On en a généralement tous entendu parler mais que sont au juste ces troubles et comment les détecter ? Au moyen d’un test de vue, par exemple ? On fait le point pour vous juste en-dessous !
Qu’est-ce qu’une vision dite normale ?
Avant de déterminer ce que sont ces troubles, il est important de définir ce qu’est communément appelé une vision normale. Cette vision dite normale résulte de la focalisation de rayons de lumière sur la rétine.
Les rayons lumineux pénètrent dans l’œil en traversant la cornée et la pupille (au centre de l’iris) avant d’atteindre la partie de l’œil appelée le cristallin. Le cristallin modifie alors sa forme en fonction de la distance de l’objet regardé afin de focaliser plus ou moins les rayons vers la rétine.
Qu’est-ce que la myopie ?
La myopie résulte généralement d’un allongement du globe oculaire. Celui-ci a pour conséquence fâcheuse de bomber la cornée mais aussi et surtout le cristallin. Dès lors, les fameux rayons lumineux convergent en avant de la rétine et plus directement sur elle.
L’image transmise au cerveau par le nerf optique n’est plus parfaite et une vision floue de loin se fait sentir.
On évalue l’importance de la myopie en fonction de la puissance en dioptrie (unité de mesure permettant de quantifier l’importance d’un défaut de vision, 0 dioptrie correspondant à une vision normale de 10/10 dixièmes). On distingue ainsi trois stades dans la myopie :
- Les myopies faibles sont inférieures à -2 dioptries.
- Les myopes moyens sont compris entre -2 et -6 dioptries.
- Les myopies fortes sont supérieures à -6 dioptries.
Être presbyte, qu’est-ce que ça signifie ?
La presbytie est un trouble lié au vieillissement du corps humain. Vers l’âge de 45 ans, l’amplitude de la vision de près diminue. Et vers l’âge de 55 ans, la vision à quelques mètres de distance est elle aussi impactée.
Cependant, chez les personnes déjà atteintes de myopie, les deux corrections s’annulent. Ainsi, pour voir de près, une personne âgée souffrant de myopie enlèvera ses lunettes car elle n’aura plus besoin de correction.
Définition de l’hypermétropie
Souvent considérée comme l’inverse de la myopie, l’hypermétropie se caractérise par une vision floue à courte distance. Plutôt que de converger vers la rétine, les rayons lumineux se rendent vers l’arrière de celle-ci.
Ce trouble peut également trouver sa source dans un cristallin trop plat, ou encore dans une cornée pas assez bombée.
Comme pour les myopes, plusieurs stades sont établis pour les hypermétropes, à savoir :
- Les hypermétropes faibles sont inférieurs à +2 dioptries.
- Les hypermétropies moyennes sont comprises entre +2 et +6 dioptries.
- Les hypermétropes forts sont supérieurs à +6 dioptries.
Suis-je astigmate ?
L’astigmatisme provient d’une déformation de la courbure de la cornée, dont la forme alors ovale au lieu d’être ronde. Cela entraîne une imprécision tant dans la vision de près que dans la perception visuelle de loin.
Cela a également pour effet de créer des gênes dans la différenciation des contrastes entre lignes horizontales et lignes verticales telles qu’on peut en voir dans des lettres assez proches comme le sont le N et le H par exemple.
Ce trouble s’accompagne très fréquemment de myopie ou d’hypermétropie.
Comment savoir si je souffre de l’une de ces maladies ?
Les symptômes associés à chacun de ces troubles visuels peuvent être divers :
- Vision floue
- Fatigue persistante
- Maux de tête
- Déformation des lignes
- Photophobie: exposition à la lumière gênante voire douloureuse
- Apparition de points noirs
- Dédoublement brutal de la vision
- Sécheresses oculaires
- Etc.
Aussi, dès que vous ressentez l’une de ces gênes, il est vivement conseillé d’en parler avec votre médecin généraliste qui vous recommandera la prise de rendez-vous avec un ophtalmologue. Spécialiste de la vision, l’ophtalmo saura vous examiner et déterminer avec précision la pathologie dont vous souffrez et les traitements associés à celle-ci.
Vous pouvez également effectuer ce test de vue via votre opticien optométriste si vous le souhaitez !
Et après ? Comment traiter ces troubles et vivre avec au quotidien ?
La plupart du temps, le port de lunettes de vue suffit à vivre avec ces troubles visuels sans qu’ils ne soient gênants. Ces lunettes doivent bien entendu disposer de verres correcteurs adaptés à votre pathologie et à votre dioptrie. C’est pourquoi ces corrections doivent être déterminées précisément par un ophtalmologue.
Une alternative tout aussi efficace et moins visible pour corriger vos troubles est d’opter pour les lentilles correctrices. Celles-ci ont l’avantage de ne pas se voir et vous permettent de bénéficier d’une qualité tout aussi importante que lors du port de lunettes. Attention toutefois car ces dispositifs ont tendance à assécher l’œil et réclament donc parfois l’utilisation de gouttes pour les yeux.
Si les traitements classiques ne suffisent pas ou si votre problème s’avère être trop handicapant au quotidien, il est possible que votre ophtalmo vous oriente vers la chirurgie ou vers des traitements médicamenteux.
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